L’apporteur d’affaires est un intermédiaire entre les entreprises et leur clientèle potentielle pour établir un accord commercial. Le métier d’apporteur d’affaires existe depuis toujours, et est notamment sollicité par les entreprises industrielles et les grands groupes de distribution. Si vous songez à devenir apporteur d’affaires, apprenez-en plus ici sur ce métier et découvrez ses avantages et inconvénients.
Pour en savoir plus sur l’apporteur d’affaires
L’apporteur d’affaires a pour mission de négocier des contrats de vente ou de prestation de services pour une entreprise. Il doit donc rechercher de nouveaux clients pour celle-ci ou identifier des prospects, et s’employer à promouvoir les produits ou services de l’entreprise.
Quelles compétences l’apporteur d’affaires doit-il posséder ?
L’apporteur d’affaires doit avoir de très bonnes qualités relationnelles et un bon sens de la négociation. Il doit pouvoir communiquer de façon claire et éloquente. La persuasion est une qualité importante pour l’apporteur d’affaires qui doit être en mesure de convaincre aussi bien l’entreprise que les prospects.
Il est donc crucial qu’il connaisse au mieux le ou les secteurs d’activité au sein desquels il souhaite favoriser la conclusion de contrats d’affaires. Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra réellement saisir les besoins et attentes de l’entreprise et identifier les clients les plus adaptés.
L’apporteur d’affaires doit également savoir construire et entretenir un réseau professionnel et créer régulièrement de nouvelles connexions : celles-ci sont absolument précieuses dans l’apport d’affaires. Bien entendu, l’apporteur d’affaires doit aussi pouvoir faire preuve d’adaptation, puisqu’il est amené à travailler avec de nombreux clients et entreprises.
La rémunération de l’apporteur d’affaires
La rémunération de l’apporteur d’affaires prend la forme d’une commission, selon un pourcentage fixé à l’avance avec l’entreprise. Ainsi, les apporteurs d’affaires se voient généralement payer une somme comprise entre 2 et 15 % du contrat de l’affaire. Cependant, certains d’entre eux sont rémunérés de façon forfaitaire par l’entreprise. Il existe aussi un type de rémunération mixte qui comporte une partie variable et une partie forfaitaire.
Quels sont les avantages et inconvénients du métier d’apporteur d’affaires
L’apporteur d’affaires n’est pas soumis à des limites de revenus. Il peut gagner autant que possible selon les opportunités qu’il déniche. Il est à son propre compte et peut donc gérer son temps comme il l’entend. Son métier est caractérisé par une grande flexibilité. Travailleur indépendant, il paie moins de cotisations sociales. On peut aussi mentionner l’accessibilité de cette profession : aucun diplôme n’est requis pour l’exercer, à l’exception de certains secteurs réglementés et encadrés comme l’immobilier. Par ailleurs, l’apport d’affaires ne nécessite pratiquement aucun investissement initial pour se lancer. Vous n’aurez pas besoin de dépenser pour acheter du matériel ou louer un local.
Cependant, ce métier s’accompagne d’une certaine incertitude financière. S’il est vrai qu’il n’y a pas de limite de revenus, il n’y a pas non plus de garantie de trouver des clients. Tant que vous n’en trouvez pas, vous n’obtenez aucune rémunération. Par ailleurs, même lorsque vous en trouvez, il n’existe aucune certitude que l’affaire sera conclue.
Comment prendre un bon départ en tant qu’apporteur d’affaires ?
Pour vous donner les meilleures chances pour un départ réussi en tant qu’apporteur d’affaires, prenez la peine de rédiger un plan d’affaires. Réfléchissez au type de clients que vous souhaitez cibler et au secteur d’activité qui vous convient le mieux. Ensuite, songez à choisir un statut juridique pour donner un caractère légal à votre activité. Comme on peut s’en douter, les clients préfèrent travailler avec des entreprises légalement constituées.
Quel statut juridique pour exercer le métier d’apporteur d’affaires ?
L’apport d’affaires est une activité commerciale : l’apporteur d’affaires est donc tenu de se faire immatriculer au Registre du commerce et des sociétés (RCS). Il choisira une forme juridique en fonction de facteurs comme le nombre d’associés, le capital social ou encore de chiffre d’affaires visé.
Le choix de la société comme statut juridique présente des formalités assez complexes. Le statut de micro-entrepreneur est largement préféré par les apporteurs d’affaires débutants. Il ne requiert que des démarches simples qui peuvent être effectuées en ligne, sans compter que les cotisations sociales sont calculées selon le chiffre d’affaires. Par ailleurs, il n’y a pas de paiement de TVA tant que le chiffre d’affaires reste en dessous de 36 800 euros.
Pour devenir apporteur d’affaires en tant qu’auto entrepreneur, vous devez être âgé de plus de 21 ans et ne faire l’objet d’aucune poursuite judiciaire. Vous devez déclarer votre activité au plus tard quinze jours après l’avoir entamée. Un numéro Siret et un code APE vous seront alors fournis par l’INSEE.
Le contrat d’apport d’affaires
L’apporteur d’affaires n’est pas tenu d’établir un contrat d’apport avec l’entreprise. Cependant, il est plus prudent d’en signer un. De cette façon, vous pourriez être protégé si un litige survenait. Dans ce document, on pourra retrouver notamment l’identité des deux parties et l’objet du contrat, mais aussi :
- Le produit ou les services proposés et le type de prospects concernés ;
- Les missions de l’apporteur d’affaires et les modalités de paiement ;
- L’échéance du contrat, les clauses de rupture du contrat et les clauses en cas de litige.
- Des clauses de non-concurrence et de confidentialité peuvent également être incluses.